Ces nocturnes qui me sont chères...
17 mai 2021
J’ai continué ma série de nocturnes. J’ai réalisé combien ce sujet m’intéressait. La sérénité et l’atmosphère d’un environnement de soir me plaisent énormément en tant que peintre. Je suis certaine que je n’ai pas terminé d’explorer ce sujet. Il y a quelque chose de spécial avec la luminosité du soir ou avec l’éclairage de la pleine lune. Celle-ci peut rendre la scène presqu’irréelle. Vous avez sans doute été dehors un soir de pleine lune et constaté comment cela pouvait être lumineux au point de pouvoir apercevoir notre ombre sur le sol. Les artistes ont peint des scènes du soir depuis bien longtemps. Mais j’ai appris dernièrement que ce serait James Abbott McNeill Whistler (1834-1903) qui aurait été le premier à utiliser le terme nocturne pour décrire ses scènes. Auparavant, ce terme était essentiellement utilisé pour certains types de compositions musicales. Inspiré par le langage de la musique, il a introduit le mot dans le titre de plusieurs de ses œuvres.
Voici les deux dernières nocturnes que j’ai réalisé.
«Ma nuit coup de coeur» est une petite toile 11 X 14 po sur panneau marouflé de lin. Il s’agit d’un commerce d’antiquités dans le vieux secteur de Boucherville. Ce coin de rue est particulièrement éclairé des deux cotés. J’ai été inspirée par les reflets qui revêtaient des teintes rosées et orangées contrastant magnifiquement avec le fond sombre de l’arrière du bâtiment.
«Merveilleuse nuit lumineuse» est une toile de 10X10po à l’huile sur panneau de bois. Il s’agit aussi d’une maison du vieux secteur de Boucherville représentée ici en scène d’hiver. L’éclairage de la rue donnait une teinte orangée à la maison pourtant blanche. J’aime penser au contraste possible avec le blanc bleuté de la neige en hiver.
Quelque chose de nouveau
Le mois d’avril m’a amené à explorer quelque chose de tout à fait nouveau pour moi. J’ai voulu réaliser une toile pour l’exposition «Prendre racine » de la galerie Coups de pinceaux, coups de ciseaux . J’ai donc réalisé «Entre la vigne et le chardon» dont je vous ai parlé brièvement dans mon article du 10 mai dernier. Celle-ci est à l’acrylique, un médium que je n’ai pas utilisé très souvent. L’exposition se termine le 21 mai soit dans quelques jours à peine. Allez y jeter un coup d’oeil. Toutes les toiles sont au prix de 150$ dont 50$ retournent à l’organisme pour venir en aide à des personnes marginalisées et faire rayonner le Centre St-James.